Vous l’avez sans doute vu sur mes rĂ©seaux sociaux : mercredi dernier, je fĂȘtais mes un an d’entrepreneuriat đ !
L’occasion de faire un bilan de ces un an en tant que freelance, les victoires et les apprentissages.
C’est parti !
Mais cet article est gĂ©nial ! Sauvegardez l’image si dessous dans Pinterest pour le retrouver plus facilement la prochaine fois !
Les rĂ©ussites de cette premiĂšre annĂ©e d’entrepreneuriat
Vers l’infini et au-delĂ đ
Eh bien avant tout, ma premiĂšre rĂ©ussite de ce bilan « un an en freelance », c’est de m’ĂȘtre immatriculĂ©e au rĂ©gime des micro-entreprises (auto-entrepreneurs si vous prĂ©fĂ©rez) !
Beaucoup « souhaitent » ĂȘtre entrepreneur, et de plus en plus le font mais ça demande un peu de courage pour se lancer (true story, je n’arrĂȘtais pas de repousser mon immatriculation comme si c’Ă©tait une montagne, c’est en fait trĂšs facile đ€).
Le travail apporte la satisfaction đ€
Pour les entrepreneurs qui lisent ces lignes, aprĂšs s’ĂȘtre lancĂ©, il faut trouver des clients. Et c’est gĂ©nĂ©ralement lĂ qu’il refait surface. Mais c’est qui « il » đ€ ? Le syndrome de l’imposteur pardi !
On l’a dĂ©jĂ connu pendant qu’on montait notre projet mais on avait rĂ©ussi Ă l’enfermer dans le placard. Et il revient quand il faut trouver ses premiers clients. Et il faut rĂ©ussir Ă le faire partir (ce qui n’est pas chose aisĂ©e đ) mais il vient de moins en moins me voir.
Pour ma part, je dĂ©teste la prospection, mais j’ai quand mĂȘme rĂ©ussi Ă trouver des clients et surtout, avoir des clients satisfaits ! C’est le plus important et ça fait un petit booster de confiance en soi.
De la diversitĂ© pour ne pas s’ennuyer đ€žđŒ
Une des raisons pour lesquelles je n’ai pas voulu me spĂ©cialiser dans un mĂ©tier spĂ©cifique de la communication c’est que j’aime ĂȘtre polyvalente. Varier ses missions, c’est pour moi trĂšs important et c’est aussi une des raisons pour lesquelles je me suis lancĂ©e en tant que freelance.
Au cours de cette annĂ©e, j’ai effectuĂ© des missions portant sur la stratĂ©gie de communication globale, du graphisme, du community management, de la gestion de site web…
Une seule constante : des clients entrepreneurs ou PME ayant conscience de l’importance de la communication đđŒ.
Vers l’infini et au-delĂ bis đ°
ForcĂ©ment, on est un peu obligĂ©s de parler stratĂ©gie et gestion…
Mes objectifs (stratĂ©giques et financiers) pour 2020 sont dĂ©jĂ bien engagĂ©s, et l’Ă©tĂ© sera l’occasion de les revoir Ă la hausse đȘđŒ !
Les apprentissages de l’annĂ©e passĂ©e
Tout n’est pas tout beau et tout rose dans la vie d’un freelance, loin de lĂ ! Il y a forcĂ©ment des Ă©checs (je prĂ©fĂšre apprentissages) dont il faut se relever et en tirer les leçons.
Pourquoi se justifier ? đ§
Le premier apprentissage concerne les tarifs. Pour ceux qui me suivent sur Instagram et LinkedIn, il y a quelques semaines, j’ai Ă©voquĂ© le sujet des tarifs et notamment le fait de ne pas proposer de tarifs trop bas.
Lors de mes premiers devis, je justifiais mes prix en dĂ©taillant BEAUCOUP TROP ce que je faisais pendant la mission. Coucou le syndrome de l’imposteur (oui encore lui !). Au final, c’est se desservir plus qu’autre chose car le client calcule ensuite tout le temps passĂ© et si il souhaite tirer les prix vers le bas, vous ĂȘtes coincĂ©s. J’ai vite arrĂȘtĂ©, un devis m’a suffit đ !
L’intuition, une petite voix qui a du sens đđŒââïž
Clairement, l’intuition aide beaucoup quand on est entrepreneur ! Elle m’a servi plus d’une fois cette annĂ©e.
Par exemple ne pas prendre une mission car on sent qu’on va s’enliser dans une mauvaise relation client. Demander un devis signĂ© pour avoir une preuve que la prestation est bien acceptĂ©e par le client (qui ensuite ne paye pas sa facture en temps et en heure). Travailler avec ou recommander un freelance plutĂŽt qu’un autre.
Je continuerai de l’Ă©couter cette annĂ©e car elle s’est rĂ©vĂ©lĂ©e juste Ă maintes reprises.
I say no, no, no đŒ
Apprendre Ă dire non. Ăa c’est encore un apprentissage en cours đ€ ! C’est toujours compliquĂ© de dire non Ă des missions, mais quand on est dĂ©jĂ full, on Ă©vite de se surcharger (personnellement, je ne me suis pas mise Ă mon compte pour faire 80 heures/semaine). Dans ces cas lĂ , je m’arrange pour renvoyer vers un autre freelance : le client a quand mĂȘme une solution !
Autre cas oĂč je dis non (mais lĂ avec beaucoup plus de facilitĂ©), c’est quand on me propose des projets « non rĂ©munĂ©rĂ©s » : non, je ne fais pas de bĂ©nĂ©volat (ni de logo Ă 100âŹ) đ
đŒââïž.
Le bilan d’un an en tant que freelance
Cette annĂ©e de lancement aura Ă©tĂ© riche en Ă©motions ! Ceux qui sont freelances, entrepreneurs et dirigeants d’entreprise me comprendront sans doute. Ătre entrepreneur, c’est s’habituer Ă faire des montagnes russes tous les jours (« je vais y arriver đ€©Â »/ »c’est impossiiiiiible đ »). Mais plus on avance dans l’aventure, plus on anticipe ces moments de « down », pour les contrer plus rapidement.
Je suis heureuse d’avoir pu sortir de ma zone de confort et d’ĂȘtre libre : libre d’organiser mes journĂ©es comme je veux, de travailler d’oĂč je veux et avec les clients que je choisi, avec qui je partage la mĂȘme vision du travail et des valeurs communes. D’ailleurs, si certains de mes clients lisent cet article, merci de me faire confiance đ„° !
En plus de clients gĂ©niaux, j’ai aussi rencontrĂ© des personnes extraordinaires, inspirantes et motivantes dans les nombreux before ou afterworks faits, les confĂ©rences, les ateliers, etc…
Certains sont mĂȘme devenus des « business buddies » (des copains d’entrepreneuriat) : on se soutient et on s’entre-aide et c’est vraiment une partie gĂ©niale du mĂ©tier de freelance.
Au final, vous n’ĂȘtes jamais seul.
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Crédit photo :
- Header : Photo de Polina Tankilevitch provenant de Pexels
- RĂ©ussites : Photo by Cristian Escobar on Unsplash
- Apprentissages : Photo by Austin Chan on Unsplash
- Bilan : Photo by Cristofer Jeschke on Unsplash
1 rĂ©flexion au sujet de « 1 an en freelance đ : mon bilan »